Formula E – Une TPE eurélienne mobilisée dans un projet d’envergure internationale.
Investi depuis plus de 10 années dans le domaine de la compétition automobile, DOLEXIA Technology a, cette année encore, joué un rôle central dans le succès collectif du projet Formula E. Par la pluralité des missions confiées, ce programme résume à lui seul l’ensemble des compétences de l’entreprise.
Sporting manager, un métier plutôt méconnu
« En tant que responsable sportif de l’équipe Nissan e.DAMS, mon rôle consiste à fixer le cap et à définir les bons objectifs de résultats. En faisant passer ce message fondateur à l’équipe, cela permet d’adopter une dynamique de résultat cohérente afin de remplir les objectifs fixés par le constructeur nippon. En FE la régularité est la clé, interdiction donc de laisser des points en route ou de prendre des risques inconsidérés. Il faut parfois prendre des décisions difficiles et savoir manager efficacement les pilotes. Évidemment nous souhaiterions gagner toutes les courses, mais quand cela n’est pas possible il faut savoir scorer les points au bon moment. » nous confie le plus jeune ‘Sporting Manager’ de tout le championnat.
« En tant que référant de la réglementation sportive, je dois aussi aider l’équipe à maximiser sa performance en exploitant toutes les failles du règlement. Et ce fut le cas à la seconde course de Berlin cette année, puisqu’en passant par les stands sous régime de neutralisation nous avons gagné pas moins de 7s sur la concurrence ! Il faut aussi savoir être malin quand il le faut. C’est ça la fameuse ‘science de la course’. »
Les initiés se souviennent probablement du coup de génie d’Ayrton Senna et de son équipe à Donington en 1993, c’est peut-être ce qui a inspiré l’ingénieur de 34 ans.
La stratégie au service de la performance
« En Formula E, la stratégie n’est pas une partie de plaisir. Les courses sont très complexes avec bien entendu la gestion de l’énergie électrique, de la durée de la course, de la température de la batterie, des neutralisations et des fameux Attack Modes* ! C’est très différent des autres séries et cela a donc nécessité de refondre complètement toute la méthodologie de travail utilisée jusque-là ».
Et là encore DOLEXIA Technology a fait parler son savoir-faire et son expérience. « Il a fallu repartir de zéro et spécifier de nouveaux outils afin de préparer au mieux les courses. Elles sont si courtes et intenses qu’il est impossible d’improviser. Chaque scénario doit être très précisément anticipé, simulé, quantifié et communiqué. Ce fut une vraie révolution pour l’équipe NISSAN e.DAMS qui est plutôt habituée aux courses monotypes comme la Formule 2 avec ses problématiques différentes. Il faut reconnaitre que le partage de l’expérience de nos collègues de la Formule 1 nous a également été profitable ».
La science du management
Elles font peu de bruit sur la piste mais les monoplaces de formula E sont à la pointe de la technologie. Par leur complexité technique et les budgets engagés, la discipline se rapproche de plus en plus de la Formule 1.
Cette série présente aujourd’hui la plus grande densité de grands constructeurs engagés : Audi, BMW, DS, Jaguar, Mahindra, Mercedes, Nissan, Porsche.
C’est la preuve de l’attractivité de cette série et de l’enjeux stratégique qu’est le développement des technologies au service de la mobilité électrique pour ces grands constructeurs.
« Dans un contexte aussi concurrentiel, la performance de l’organisation et le management aussi bien humain que technique ne peut être laissé pour compte. Nouvelle preuve de leur confiance, les dirigeants de l’équipe NISSAN e.DAMS m’ont demandé de prendre également en charge le management général de l’équipe et notamment de coordonner le groupe d’ingénieurs. C’est un réel plaisir d’animer un groupe de travail jeune et surtout très talentueux.
C’est un effort d’équipe et tous méritent les honneurs de ces excellents résultats obtenus cette année ! ».
Savoir extraire tout le potentiel d’un groupe de travail, c’est l’une des forces de DOLEXIA Technology.
*L’activation des 235kW de puissance, appelé « Attack Mode », se fait en passant par une trajectoire différente de la ligne de course normale. Cet écart provoque le plus souvent une perte de position que le pilote doit ensuite regagner en profitant du surplus d’énergie dont il dispose pendant 4 minutes.
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